Défense de l'avenir du Brouaz à Annemasse : Après une taupe en commission municipale, une souris dans la bibliothèque juridique municipale
La diffusion du Relevé de la Commission du Pôle Aménagement et Economie du 18 novembre 2010 a provoqué un certain "mouvement d'humeur" lors du Conseil des Cancres, oups, du Conseil Municipal de rentrée de la part de l'ancien proviseur, gradé aujourd'hui de Grand Maître du Bétonnage et du directeur d'école-adjoint en charge de la sur-densification de notre Cité.
Tu m'étonnes!!!!!
Le 21 avril dernier, le Conseil des Cancres approuvait à l'unanimité excepté MA VOIX, le projet des deux révisions simplifiées du PLU pour le quartier du Brouaz visant à terme la mise à mort de l'activité économique maraîchère, productrice d'emploi pour notre Ville et de rentrées de devises pour notre Pays.
En lieu et place devraient trôner sur ce lopin de terre trois ou quatre flaques d'eau et 4 planches en bois abritant vachette et cochon en guise de ferme pédagogique, bref un truc qui sera financé avec ton argent, toi qui a déjà du mal à boucler la fin du mois.
Bein oui !!!! Qu'est ce que tu crois!!!!
Qui payera les aménagements, si ce n'est, Toi !!!!!
Qui payera les fonctionnaires de la ville qui devront assurer l'entretien de ce "splendide projet", si ce n'est encore Toi !!!!!!
Qui devra payer à terme les frais de gardiennage de cet espace nature pour contrer les squats des clochards, drogués et autres marginaux qui trouveront là un nouveau lieu de détente, si ce n'est une nouvelle fois, Toi!!!!!
.....
Enfin, revenons-en à nos moutons!!
Durant l'été, l'unique maraîcher de la Ville, exploitant la seule activité agricole de la ville, justement sur cette partie tant prisée du Brouaz et au grand dam de nos bétonneurs d'élus a décidé de saisir la Justice en vue d'obtenir l'annulation pure et simple du PLU ainsi révisé et continuer à travailler avec sa quinzaine d'employés dans ses belles serres.
Soutenant son action en justice, j'ai pris la décision de lui fournir le "très confidentiel" Relevé de la Commission du Pôle Aménagement et Economie" du 18 novembre 2010, commission au cours de laquelle la question de l'avenir du Brouaz et plus particulièrement celui des terres maraîchères a été scrupuleusement "labourée" et des avis plus qu'inattendus prononcés par certains élus.
Comme tu l'as lu lire dans le précédent billet,... (quoi ??? toi aussi tu joues les cancres et tu en es resté à celui dédié à Foué HARDY et Fan Pierrot Laurel) ; bon allez pour que tu ne demeures pas un cancre comme quelques de tes élus je te mets le lien ici et remets toi vite à niveau.
....le Relevé de la Commission Pôle Aménagement et Economie revêt une place non négligeable sinon essentiel dans le dossier tel que présenté par Pierre GRANDCHAMP dans son recours auprès du Tribunal Administratif.
En effet, ce que l'on a entendu au titre des recommandations de la chambre d’Agriculture en faveur du maintien de l’activité au cours cette fameuse soirée du 18 novembre dernier n'est ni plus ni moins l'écho des grands discours de propagande du Maire à l'évocation de chacun des lancements de ses chantiers.
Alors pourquoi ne pas maintenir cette activité créatrice d’emplois, pourvoyeuse de richesses sur le territoire, productrice de valeur ajoutée par une consommation de proximité, participative au « maintien d’un espace ouvert stable » créant « des ouvertures paysagères intéressantes en plein cœur urbain », jouant un rôle dans l’identité territoriale et culturelle de la commune ( hé l’ancien adjoint à la culture, ça ne te rappelle pas tes anciens discours) ?????
Pourquoi encore ne pas articuler l’urbanisation du secteur avec la présence de l’exploitation et la préservation de ses surfaces vitales pour en assurer la pérennité ???????
Ahhhhhhhhh mais oui!!!! N'aurait-il pas pu résister aux appels de la sirène plus communément connue sous le nom de " Générale de Santé" !!!!
En effet un parc avec des p’tites flaques et des p’tits animaux aux abords de la future clinique privée c’est quand même plus chouette qu’un amas de mauvaises herbes et des tas de fumiers !!!!!
Quelques un seraient-il prêt à employer le même procédé que pour le projet de la clinique privée pour s’approprier les terres du maraîcher en lançant pourquoi pas une procédure d’expropriation comme l'avait fait l'ancien maire en mai 2006 à l'issue de la délibération du Conseil Municipal demandant l"'expropriation de deux propriétés agricoles à classer constructibles dans l'intérêt d'une clinique" privée.
La question mérite d'être posée d'autant plus lorsque l'on analyse la réflexion émise par le vermiceau, (défenseur de la ville d'Annemasse jusqu'à encore peu) membre de la très fantomatique opposition conduite par le Foué Hardy qui ne laisse pas l'ombre d'un doute : «il y a gros risque qu'à terme, l'exploitation en GFA soit condamnée, si ce n'est pas la collectivité, par les intérêts contradictoires des différents membres du GFA»
On imagine également le malaise qui doit animer la majorité sachant qu'aujourd'hui tout le monde connait, grâce à la diffusion du relevé de la commission Pôle Aménagement et Economie du 18 novembre dernier, le double langage des Elus de l'exécutif qui ont en charge la gestion de notre Ville. La crédibilité de leurs propos à l'avenir risque d'être souvent mis à mal ; ce qui est plutôt grave à l'heure où notre Ville doit répondre à de nombreux défis.
En effet que penser de la crédibilité d'un Conseiller Municipal issu des rangs de la majorité qui serait pris en flagrant délit de double langage et de "vote" variable selon qu'il siège en commission ou au conseil municipal.
Que dire donc de celui qui argue en commission son souhait d'une préservation de l'espace tel qu'il est aujourd'hui et que l'on voit voter le 21 avril pour la révision du PLU, révision rappelons-le qui entraînera de facto la fin de cet espace et qui vote pour la révision de PLU au Conseil municipal 5 mois plus tard.
Pire, que penser de la crédibilité de l'adjoint en charge de l'urbanisme qui en commission informe le représentant de la chambre d'Agriculture suite à sa remarque le maintien de l'activité maraîchère que, « la Ville a déjà entrepris une réflexion en ce sens et l'a actée dans son projet de révision de PLU sur le secteur en prescrivant le mitage de l'espace et en insistant sur la définition d'une zone naturelle »
Ohhhh!!!! c'est vrai le discours est subtil, il n'empêche qu'à l'issue du vote entérinant les deux projets de révision du PLU, ce qui devait être acté ne l'est plus.
Ainsi donc la diffusion du document a soulevé deux réactions lors du Conseil Municipal du mois dernier.
La première s'est traduite par la manifestation d'un mouvement d'humeur de la part de l'adjoint en charge de l'urbanisme qui a dû confondre un instant son rôle de Directeur d'Ecole avec celui d'Elu. Son mouvement d'humeur s'est traduit par cette déclaration : «Je suis ennuyé qu'une personne de la commission Aménagement et économie ai diffusé le relevé d'un travail interne. » Et de continuer sa prestation en surenchérissant, (bein oui on est en séance publique avec des journalistes faut bien rouler les mécaniques) : « C'est une faute grave qui est dommageable pour la confiance ».
Il attendait peut-être de ma part un : « J'suis désolée, m'sieur, je le ferai plus c'est promis ».
Hé bien que nenni
La seconde réaction ne se fut pas attendre et telle la mouche du coche, l'ancien proviseur reconverti en maire allait donner la leçon à sa lycéenne en déclarant : « Je voudrais dire ici que la diffusion de documents internes est une faute », et de certifier que « l'affaire ne demeurera pas sans suite » et que « nous serons dans l'obligation de tirer toutes les conclusions »
Bon, maintenant que toute la galerie s'est bien amusée autant par les réactions de nos deux clones et celle du très courageux vermiceau de l'opposition, je vais vous démontrer que nous avons vraiment à faire une bande de cancres au sommet de la Mairie
Que dit exactement le règlement intérieur du Conseil Municipal de la Ville d'Annemasse voté en 2008 et modifié en date du 30 juin 2001 s'agissant de la diffusion des rapports des commissions municipales :
L'article 25 du Chapitre V relatif au fonctionnement des commissions municipales est très clair : « Elles (les commissions municipales) élaborent un rapport sur les affaires étudiées.
S'agissant d'un document qui s'inscrit dans un processus de décision et revêtant à ce titre un caractère préparatoire, le droit à la communication dudit rapport est suspendu jusqu'à ce que le processus de décision soit achevé ou, le cas échéant définitivement abandonné. »
Le processus de décision relatif au dossier du Brouaz et sur lequel portait les projets de révision du PLU au Brouaz a été achevé en date du 21 avril 2011 puisque c'est à cette date que le Conseil Municipal d'Annemasse s'est réuni en séance publique et au cours duquel ont été approuvés les deux projets de révisions du PLU du Brouaz portant non seulement sur la création d'une frange constructible mais aussi sur la création d'un espace nature.
Le document appelé aussi Relevé de la Commission Pôle Aménagement et Économie n'a été remis par mes soins à Pierre GRANDCHAMP qu'au mois de juillet 2011 afin qu'il le joigne à son recours auprès du Tribunal Administratif., recours visant l'annulation des 2 révisions du PLU.
En conséquence et malgré les remarques de ses deux donneurs de leçons, j'ai agi dans cette affaire en total respect de la réglementation municipale.
Par ailleurs, aucune faute morale n'a pu être commise n'ayant conclu aucun pacte de silence avec la majorité à la différence de certains élus de l'Opposition.
Par contre, je trouve choquante qu'aucun des autres membres de l'Opposition n'ait eu le courage de mettre sur la place publique ce document qui démontre un manque certain de courage et une malhonnêteté intellectuelle certaine de quelques élus qui utilisent le double langage au gré des circonstances.
A moins que l'explication ne se trouve dans le fait que la Ville d'Annemasse soit toujours sous le coup d'une "attaque de clones" au cours de laquelle l'Opposition ferait corps.