Fiscalité : mensonge et promesse non tenue de Monsieur le Maire

Publié le par Anne Michel

Le 08 novembre 2008 était publié un billet sur le site E Casino's Weblog intitulé "La réaction sur la crise" dans lequel son auteur indiquait que "les casinos avaient jusque-là réussi à résister aux soubresauts de l’économie.

"Les chocs pétroliers nous sont passés par-dessus" se souvient Patrick Péquiot, directeur du
casino de Saint-Julien-en-Genevois.

Aujourd’hui, ce n’est plus la même, les établissements de jeu traversent une crise profonde, qui s'est retrouvée précipitée par l’interdiction de fumer entre autre ainsi que les jeux de hasard accessibles sur le net.

Pour les communes où ils sont implantés, les casinos représentent une manne qui crée une dépendance plus ou moins grande en fonction des autres ressources. Les conséquences de la crise sévissant dans les casinos français sont d’autant plus lourdes pour les villes dont c’est le principal revenu, comme c’était le cas à
Divonne-les-Bains par exemple. Mais la baisse est avérée partout.

A Annemasse, la part du produit brut des jeux reversée est considérée comme “un bonus”. Un bonus qui a participé à des investissements tels que la construction de l’Espace Martin-Luther-King ou la Maison des Sports. La ville centre du Genevois a adopté un principe: affecter les recettes du casino à l’investissement, pour ne pas prendre de risque sur le fonctionnement des services.


Comment faire face en cas de baisse importante et durable de ces recettes aléatoires, quand on est une commune ayant mené un certain train de vie grâce à cette manne ?



A Divonne, la casino assure 35% du budget de fonctionnement de la commune.




A Annemasse, «la baisse, il faut faire avec, répond le maire Christian Dupessey
 . Elle représente à peu près 20% en 2008, nous allons perdre environ un million d’euros sur un peu moins de cinq. Nous avons le choix soit de recourir davantage à l’emprunt, soit d’étaler les investissements. Nous n’augmenterons pas les investissements, mais allons essayer de les maintenir. Nous n’en sommes pas à augmenter les impôts parce que les recettes du casino baissent !»



MENSONGE, MENSONGE et MENSONGE !!!

Lors du débat d'orientation budgétaire, la municipalité avait évoqué 3 pistes de réflexions :
-  la baisse des investissements,
-  le recours à l'emprunt,
-  la baisse des dépenses et/ou la hausse des recettes.

Lors de la proposition de  vote du Budget primitif 2009 au Conseil municipal du 26 mars, il a été justifié s'agissant :
- du premier point, que face à la crise, il apparaît essentiel de poursuivre l'investissement pour soutenir l'emploi.
- du deuxième point, oui, mais en maintenant un niveau de la dette raisonnable.
- du troisième point, que le budget s'appuie dessus puisque nous avons demandé aux fonctionnaires de maîtriser les dépenses,
mais nous devons augmenter les impôts.

Ca y est le mot est lâché : Augmentation des impôts.


Etonnant, car seulement 5 mois auparavant Monsieur le Maire s'exprimait ainsi et je le cite Nous n’en sommes pas à augmenter les impôts parce que les recettes du casino baissent !»


Le Premier adjoint, le 26 mars lors de la présentation du budget primitif en Conseil Municipal s'exprimait ainsi pour tenter de justifier la hausse d'impôt : "Parler de l'augmentation des impôts n'est pas un gros mot...".
 

Monsieur le Premier Adjoint, ce n'est pas un gros mot mais, un mensonge de plus.


Depuis un an, la Municipalité socialo-communiste annemassienne  ne cesse de mentir aux Annemassiens.

Tel en est par exemple le cas avec la cession des terrains au Brouaz à la Générale de Santé annoncée tout d'abord par Monsieur le Maire dans son Edito du JIM de septembre 2008, puis ensuite annoncée à nouveau lors du conseil municipal du 18 décembre 2008 pour enfin nous apprendre le 24 mars qu'une simple promesse de vente a été signée.

La Municipalité joue l'Arlésienne dans cette histoire de vente.

Plus grave, la cacophonie dans les rangs de la Majorité Municipale se manifeste aujourd'hui au grand jour puisque les propos tenus par le Maire en novembre 2008 se trouvent contredits par son adjoint aux finances quelques mois plus tard lors du vote du budget Primitif 2009 le 26 mars.


Cette Cacophonie municipale est  inexcusable car au final c'est l'Annemassien qui est trompé.

Et après lors des élections municipales, certains se posent la question de savoir pourquoi les taux d'abstension sont aussi élevés.

Messieurs les Elus de la Majorité  Municipale, une nouvelle fois vous prouvez que vous en êtes les principaux responsables.




 



Publié dans Politique Municipale

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