Pâques rime avec week-end de trêve mais dès lundi soir c'est reparti

Publié le 3 avril 2010 par Anne Michel

Dur, dur d'être un lapin en ce week-end de Pâques !!!!!

J'ai bien quelques billets tout chauds sous le coude mais ce week-end sera consacré à une autre chasse que celle à laquelle je me consacre et qui s'opère habituellement sur le terrain municipal.

En compagnie de mes petits neveux, dès demain matin nous allons nous rendre en toute insouciance dans un jardinet et chercher les lapins, oeufs et poules en chocolat qui auront été au préalable soigneusement cachés, oups, que les cloches auront lâché sur leurs passages.

Mais, vous me connaissez et vous savez que pour chaque billet, j'aime bien qu'y figure une musique la plus adéquate possible.

Et comme je suis plutôt de bonnes humeurs et qu'il vous faut tenir encore quelques jours avant de lire une nouvelle prose, je vous ai trouvé 2 chansons faisant allusion à Pâques, mais seule la première sera diffusée pour éviter de choquer certaines sensibilités et ainsi éviter à la généreuse équipe municipale de trouver encore une raison de propager des "propos insultants" dans leur prochaine tribune du JIM, quoiqu'il serait drôle de voir cette fois-ci l'utilisation qu'il pourrait faire du présent billet.

La première chanson est de Renaud, qui dans son époque de rebel et loubard nous sorta dans l'album "Marche à l'Ombre" une chanson humoristique simulant un dialogue entre lui et un enfant qui lui posent plein de questions qui l'agacent.

On ne peut certes mieux résumer l'histoire de Pâques (qui rappelons-le célèbre la résurrection du Christ), mais la métaphore des punaises est joliement trouvée, vous ne trouvez pas ?

Eh ton Bon Dieu il est mort
Avec Jésus sur la croix
L'ont crucifié avec 3 punaises,
Et puis il s'est barré

La seconde, de Georges BRASSENS, rappelons-le chanteur anticlérical et agnostiques qui dans la chanson "Mélanie" (1975) tente une rîme des plus pittoresques, qui, si je puis m'exprimer ainsi, restera dans les annales de la chanson française

Elle vous emprunte un cierge à Pâques
Vous le rend à la Trinité
Non, non, non, ne me dites pas que
C'est normal de tant le garder !

Alors là, faire rîmer "Pâques" avec "pas que" il fallait oser, et dire 3 fois "non" pour retomber sur ses pieds, il faut vraiment s'appeler Brassens pour se permettre ce genre de facilité qu'on ne pardonnerait pas à un débutant !

J'ai la forte sensation qu' avec ce billet je ne vais pas encore me faire que des amis, mais tant pis, j'assume !!!!!

Bon week-end de Pâques à tous et gare à la crise de foie.

"Comme le dit Renaud pour sa chanson, qu'elle est un peu bâclée,

ce billet l'est un peu aussi mais c'est tellement amusant d'être en décalage par rapport aux évènements que j'en ai profité, c'est sûrement ce qui me doit le surnom d'électron libre donné par mon Maire,....."