Complexe Islamique en projet à Annemasse: Aux Allégations du maire ; ma réponse!!!!
Neuf mois plus tôt nous vous informions d'un projet de construction d'un "Complexe Islamique à Annemasse" sur le secteur du Brouaz lire ICI
Aujourd'hui, ce secteur fait de nouveau parler de lui depuis quelques jours.
Bein oui, encore un scandale dans ce quartier, on commence hélas à y être habitué.
Après les 70.000 € jamais retrouvés pour financer la clôture du Parc de la Fantasia, à relire ICI , les conditions de vente des terrains pour la construction de la clinique, hôpital privé, à reprendre ICI, et aujourd'hui, le projet d'urbanisation du site sur des terres appartenant et exploitées par Monsieur GRANDCHAMP, Avis de tempête annoncé sur le quartier du Brouaz à Annemasse, mon Colonel !!! et donc le lancement de l'enquête publique pour la révision simplifiée du PLU Processus de révision simplifiée du PLU pour le quartier du Brouaz : Indignons-nous !!!! , le projet Complexe Islamique semble à nouveau être relancé.
En effet, on apprend à la lecture du "Canard Enchaîné local" et de l'excellent article de Carole, sur lequel nous reviendrons que "l'implantation d'une mosquée à cet endroit ne serait pas encore arrêté."
Etonnant lorsque l'on sait qu'au Brouaz, qui plus est sur les terres cultivées par notre maraîcher, une partie des terrains a vocation à recevoir du culturel ou du cultuel.
Mais revenons-en à nos moutons ou à nos cochons, comme on voudra !!!!
Suite au billet paru le 13 octobre dernier titrant [EXCLUSIF] Opposition au vaste « Complexe islamique » en projet à Annemasse , le Maire m'a adressé un courrier qui ne peut me laisser sans réaction tant l'argumentation témoigne de sa grande méconnaisance et d'un rapport très lointain avec la réalité des textes qui définissent la Laïcité d’une part et l’islam de l’autre.
Ainsi, il nous semble utile d'effectuer un bref rappel de certains fondamentaux républicains qui nous régissent afin d'éviter toutes polémiques et surtout bien recadrer le débat.
Article 1er de la Constitution française :
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion.
Elle respecte toutes les croyances.
Article 1er de la loi de 1905 :
La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public.
Auxquels il faut rajouter, parce que nous faisons partie de l’Europe, certains textes se superposant à notre législation nationale :
Article 9.2 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme :
La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui.
Il est à noter que le texte européen ne contredit en rien la loi française, il précise lui aussi que la pratique religieuse est soumise à des bornes liées à la nature démocratique de nos sociétés.
Il y a bien sûr d’autres textes définissant la Laïcité mais, le cadre général est ici posé :
Respect des croyances et de la liberté de conscience mais subordination des pratiques aux limites nécessaires à la protection de l’ordre public et des libertés d’autrui.
Autrement dit : Vous pouvez penser ce que vous voulez mais cela ne vous donne pas le droit de faire n’importe quoi.
La Laïcité française ne se définit pas autrement que par la neutralité et la non-intervention de l’Etat français dans les matières cultuelles, en particulier le non-financement.
L’Etat n’est concerné que par les actes des individus et des organisations troublant l’ordre public.
L’état français ne demande donc finalement pas grand-chose aux croyants divers et variés : De respecter l’ordre public, c’est-à-dire de ne pas attenter à l’organisation démocratique de la société ni aux droits et libertés d’autrui. Cela ne pose manifestement aucun problème à personne sauf… aux représentants du culte musulman et a une fraction non négligeable des musulmans eux-même.
Voit-on les bouddhistes, les évangélistes argumenter de façon interminable sur la Laïcité française, s’en prétendre les victimes, en demander un moratoire, un aménagement, réclamer un « rattrapage » ?
Y a-t-il donc un problème spécifique lié à la nature de l’islam qui l’empêche de rentrer dans le cadre de la Laïcité française ?
Examinons donc Monsieur le maire, ce « cadre » et voyons ce qui peut bien poser problème à certains musulmans. Ce qui est permis ne posant par définition aucun problème, nous traiterons seulement ici des contraintes imposées, puisque ce sont ces contraintes qui semblent poser problème.
Loi du 9 décembre 1905 :
Article 2 :
La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes.
Problème : De très nombreux musulmans et la quasi intégralité des organisations représentant actuellement le culte musulman réclament des financement publics. L’impératif de prosélytisme islamique, donc de construction de mosquées et centres culturels, les pousse manifestement à réclamer des violation de la loi, et à les obtenir de la part de très nombreux élus !
Article 26 :
Il est interdit de tenir des réunions politiques dans les locaux servant habituellement à l’exercice d’un culte.
Problème : L’islam actuel comprend un système politico-légal normatif appelé la Charia qui prétend régenter les actes des individus et l’organisation de la société. En enseignant les règles de la Charia à ses fidèles l’imam agit donc comme une sorte de commissaire politique et de juge, diffusant à partir d’un lieu de culte une idéologie incompatible avec les principes démocratiques (« La Charia est incompatible avec les principes démocratiques » Jugement de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, 13.02.2003).
A ce jour aucune organisation représentative du culte musulman n’a dénoncé ce point fondamental.
Article 31 :
Sont punis de la peine d’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe et d’un emprisonnement de six jours à deux mois ou de l’une de ces deux peines seulement ceux qui, soit par voies de fait, violences ou menaces contre un individu, soit en lui faisant craindre de perdre son emploi ou d’exposer à un dommage sa personne, sa famille ou sa fortune, l’auront déterminé à exercer ou à s’abstenir d’exercer un culte, à faire partie ou à cesser de faire partie d’une association cultuelle, à contribuer ou à s’abstenir de contribuer aux frais d’un culte.
Problème : La doctrine islamique refuse à ses fidèles le droit, sous peine de mort, de quitter l’islam.
A ce jour aucune organisation représentative du culte musulman n’a dénoncé ce point fondamental.
Article 35 :
Si un discours prononcé ou un écrit affiché ou distribué publiquement dans les lieux où s’exerce le culte, contient une provocation directe à résister à l’exécution des lois ou aux actes légaux de l’autorité publique, ou s’il tend à soulever ou à armer une partie des citoyens contre les autres, le ministre du culte qui s’en sera rendu coupable sera puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans, sans préjudice des peines de la complicité, dans le cas où la provocation aurait été suivie d’une sédition, révolte ou guerre civile.
Problème : La doctrine islamique actuelle telle qu’elle est enseignée contient des incitations directes à la violence et à la guerre contre tous ceux qui ne sont pas musulmans ou refusent de se soumettre à la Charia.
A ce jour aucune organisation représentative du culte musulman n’a dénoncé ce point fondamental.
Les exemples abondent de déclarations incitant à résister à l’exécution de lois (ex : Sur le port du voile et de la burqa) et d’émeutes dans lesquelles des slogans religieux islamiques sont clairement proférés. Il est impossible de ne pas faire le lien entre le contenu des textes islamiques enseignés, contenu présenté comme normatif par les musulmans eux-mêmes, et les comportements des individus qui y ont été exposés.
Constitution française :
Préambule :
Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789[...]
Problème : L’islam tel qu’il est enseigné aujourd’hui ne respecte pas les droits de l’Homme puisqu’il fait exclusivement référence à la Charia tirée des prédications et actes d’un prophète que les écrits musulmans nous décrivent comme particulièrement violent et peu respectueux de la vie et des biens des non-musulmans (Tabari, Ibn Ishak, Boukhari, Muslim etc…). A ce jour aucune organisation représentative du culte musulman n’a dénoncé ce point fondamental.
L’islam ne respecte pas non plus le principe de souveraineté (art 3 de le déclaration de 1789 : Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément) puisque selon la doctrine islamique, le principe de toute souveraineté réside en Allah et, qu’en conséquence, seul un système soumis aux règles non-démocratiques de la Charia (loi divine selon les musulmans) peut légitimement organiser la société.
A ce jour aucune organisation représentative du culte musulman n’a dénoncé ce point fondamental.
Article 1 :
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances[…]
Problème : L’islam est communautariste, considère la séparation du religieux et du politique comme blasphématoire et criminel, et est l’antithèse de la démocratie. La loi de l’islam, la Charia consacre comme un principe de base l’inégalité entre les humains : Les femmes sont soumises aux hommes et les non-musulmans sont impurs et inférieurs aux musulmans et cela à cause de critères religieux. L’islam ne respecte aucune autre croyance que lui-même puisque selon la doctrine islamique actuelle, il n’existe pas d’autre dieu qu’Allah et toute personne refusant de se soumettre à la Charia est de facto un criminel pouvant être volé(e), violé(e), tué(e) ou réduit(e) en esclavage selon la fantaisie des musulmans.
A ce jour aucune organisation représentative du culte musulman n’a dénoncé ce point fondamental.
Article 2 :
La langue de la République est le français. L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L’hymne national est la « Marseillaise ».
La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Problème :
La langue de l’islam est l’arabe. L’islam ne reconnait pas les Nations. L’islam interdit la musique.
La devise de l’islam pourrait être « Soumission, inégalité, discrimination religieuse ».
Le seul principe de l’islam est le respect de la Charia, de gré ou de force.
« Ô croyants ! Combattez les mécréants qui vous avoisinent ! Qu’ils vous trouvent dur à leur égard ! Sachez qu’Allah est avec ceux qui le craignent » (Coran 9.124).
A ce jour aucune organisation représentative du culte musulman n’a dénoncé ce point fondamental.
C’est sans doute peut être pour cela que les représentants du culte musulman trouvent la Laïcité française insupportable. Parce que tout simplement l’islam ne rentre pas dans le cadre ni de la loi de 1905, parce qu’il est bien plus qu’une religion, ni dans le cadre de la République, parce qu’il est aux antipodes de la Démocratie et des droits de l’Homme.
Il est temps que cesse la grande incompréhension des Français et des élus qui essayent de croire aux fables mielleuses débitées par les représentants français du culte musulman qui tentent de les persuader qu’islam et Laïcité sont compatibles.
L’islam n’a bien sûr pas à respecter la Constitution française, la Laïcité ni les droits de l’Homme puisque n’ayant jamais réussi à se débarrasser de la Charia et de l’adulation inconditionnelle d’un dictateur-prophète aux mœurs barbares, il est resté un système totalitaire issu du moyen-âge et d’une région reculée du Moyen-Orient. C’est pour cette raison que les musulmans du monde entier ainsi que leurs voisins, depuis des siècles, subissent les méfait de cette idéologie politico-religieuse basée sur le principe de l’esclavage et de la xénophobie confessionnelle.
Et, il est tout à fait à craindre, l’Histoire a montré des cas similaires à maintes reprises, que le fait de permettre aux propagateurs de l’islam d’enseigner aujourd’hui des valeurs et des normes comportementales directement liées aux règles de la Charia à des citoyens français, conduise au résultat malheureusement prévisible suivant : Ils seront transformés progressivement en ennemis de la Démocratie, de la République, de ses valeurs et de ses habitants non-musulmans ainsi qu’en agents plus ou moins actifs de l’introduction de toujours plus de Charia dans notre pays.
Prêcheurs alternativement souriants et éructants, mosquées, femmes voilées et viande halal, finance islamique, violences et émeutes ne sont que les multiples visages du Jihad en marche...
En conclusion, Monsieur le Maire, je ne peux que condamner la légèreté avec laquelle vous traitez ce projet de construction de Complexe Islamique et surtout le manque de connaissances approfondies du sujet qui transparait dans votre courrier.
Anne MICHEL
Conseillère Municipale Opposition
Annemasse