Avis de tempête annoncé sur le quartier du Brouaz à Annemasse, mon Colonel !!!
L'histoire que je vais vous narrer concerne la révision du PLU du quartier du Brouaz à ANNEMASSE, ville de Haute-Savoie dirigée depuis plus de 34 ans par le clan des bétonneurs acharnés constitués du duo BORREL et DUPESSEY.
C'est également l'histoire d'un drame professionnel qui aura des répercussions sociales et qui narre une atteinte à l'honneur d'une famille.
Madame, Monsieur, cette histoire se passe à deux pas de chez vous ; nous ne sommes pas à l'époque de Zola, mais en 2011.
Monsieur DUPESSEY a pour ambition de créer, avec l'appui de son "oncle" BORREL, une grande cité entièrement bétonnée accueillant encore et encore toujours plus d'habitants, bref de futurs électeurs, ce qui n'est pas désintéressant.
De nombreux quartiers Annemassiens ont déjà subit les assauts de nos deux compères qui n'en ont jamais assez.
Leur slogan :
Bétonnons, bétonnons encore plus !!!
Estimant à présent, qu'il était temps de s'acharner concrètement sur un autre quartier de la ville, leur choix se porta "tout naturellement" sur celui du Brouaz. et plus précisément sur les terres d'un exploitant agricole.
Sous l'ère de Mr BORREL, avait été approuvé le Plan Local d'Urbanisme de la Ville d'Annemasse lors d'une délibération du Conseil municipal en date du 24 janvier 2008.
Ainsi le secteur du Brouaz avait fait l'objet classement en zone AU, autrement dit à urbaniser et d'une servitude de zone à 5 ans.
"Cette servitude permet d'interdire, pour une durée au plus de 5 ans et dans un périmètre délimité, les constructions, dans l'attente de l'approbation par la commune d'un projet d'aménagement global", comme si cela n'était déjà pas décidé !!!
Aujourd'hui, C. DUPESSEY, suivant toujours les pas de tonton BORREL, son mentor, lança à son tour deux nouvelles révisions simplifiées du PLU lors du Conseil Municipal du 30 septembre 2010.
La très intéressante lecture de la gazette de désinformations municipales N°131 y va de sa propagande dans la démonstration d'utilité de ses deux nouvelles révisions en nous expliquant d'une part, que le projet urbain avait pour ambition de terminer la "frange" urbaine" au nord du Brouaz et d'autre part, et surtout de présenter les contours de l'espace vert le plus important de la Ville.
(Vous me direz qu'il n'y a pas grand mal, enfin!!)
Par la même gazette, nous apprenons qu'avec cette révision simplifiée, C. DUPESSEY souhaite développer les espaces verts de la Ville d'Annemasse notamment en créant un espace "nature" multifonctionnel de grande importance dans le périmètre de l'hôpital privé. La décision des bienveillants pensants BORREL et DUPESSEY, ne serait et je cite toujours la propagande municipale, que la marque de création d'un espace de respiration et ainsi permettre de conserver un corridor biologique.
Tout cela pourrait sembler merveilleux : des élus à l'écoute de leur concitoyen et répondant à la volonté des Annemassiens de disposer de davantages d'espaces verts,....
...Si ce n'est que tout se projet se fera sur des "terres maraichères" actuellement en place.
Autrement dit, tout comme le projet de construction de l'hôpital privé, tout est mis en œuvre du côté de la municipalité pour "déloger" le maraîcher, s'approprier la plupart de ses terres et procéder non seulement à la construction d'immeubles dont un promoteur est déjà missionné par la mairie et qui a déjà établi tous les plans mais aussi à celui du "Poumon Vert".
Mais nos deux compères savaient que les choses n'allaient pas se passer aussi facilement dans leur projet d'aménagement que dans les autres quartiers même s'ils avaient déjà eu à connaître quelques résistances.
En effet, Pierre Grandchamp, exploitant agricole à son compte depuis 1984 et auparavant aide familiale exerce sur une grande partie de ce territoire son activité de maraîcher.
Le processus de révision simplifiée du PLU pour ce quartier ainsi lancé, tout naturellement le maraîcher exploitant décida de saisir la chambre d'agriculture de Haute-Savoie pour lui signifier son intérêt d'être désigné comme "référent pour le suivi de la Révision simplifiée n°1."
Par courrier daté du 9 novembre 2010, la Chambre l'informe qu'il n'y aura pas de référents professionnels pour le suivi de cette procédure.....vu le cas exceptionnel de la commune d'Annemasse.
L'exploitation du maraîcher va se trouver directement impacté par ce projet puisque environ 17000m2 se situe sur des terrains appartenant au GFA Le Brouaz dont Pierre Grandchamp est membre et locataire ainsi que sur des terrains dont il est propriétaire en indivision et exploitant.
Sur ces terrains se trouvent une serre en verre de 5000 m2 construite en 1984 et bénéficiant d'un permis de construire délivré par les service de la mairie équipée en chauffage au gaz naturel, arrosage automatique et goutte à goutte, des système pour la conduite de cultures hautes (tomates, concombres) ainsi qu'un chemin en dur au centre.
De même à côté s'étendent 2000 m2 de plein champ avec forage, pompe immergée et installation d'arrosage ainsi qu'une cressonnière de 500m2 séparant l'exploitation de la pisciculture municipale.
Sur la partie EST ( soit 9000 m2), Pierre Grandchamp a investi il y a 3 années pour un équipement complémentaire à son activité puisqu'avec ses salariés ils produisent des plantes aromatiques, plantes qui sont ensuite exportées dans leur quasi-totalité en Suisse.
Il s'agit d'une serre "multi Chapelle" neuve de 5000 m2 bénéficiant il y a tout juste 3 ans d'un permis de construire et pour laquelle il a dû recourir à un emprunt sur 20 ans de plusieurs centaines de milliers d'euros.
A proximité de cette serre, ultra équipée en arrosage, aspersion et goutte à goutte commandés par ordinateur, se positionne une autre serre bi tunnel en plastique de 2000 m2 sous laquelle sont cultivées alternativement diverses productions maraichères et bénéficiant du même équipement tous certifiés EUREP GAP -SWISS GAP.
Tous les équipements longuement émunérés sont indispensables à l'exploitation car ils permettent d'occuper les collaborateurs de Pierre Grandchamp durant les mois d'hivers et de pouvoir présenter des produits à sa clientèle ainsi que de permettre la production de plantes délicates en saison de culture.
Il est tout aussi important de s'intéresser de près à l'objet de la révision simplifiée n°2 du PLU portant sur le projet d'extension de zones constructibles dans le secteur du "Brouaz", car l'exploitation maraîchère de Pierre Grandchamp va également se trouver directement impacter par ce projet.
Là encore, il n'a jamais été consulté par le Maire ou les adjoints compétents dans ce dossier, trop peu adepte de la concertation directe, semble-t-il.
Sur cette zone demeure aujourd'hui, une petite maison avec bureau datant d'une centaine d'années, un petit immeuble d'habitation avec garages comprenant 5 appartements dont un dans lequel Pierre et sa descendance réside, et le bâtiment principal de l'exploitation, construit une nouvelle fois avec toutes les autorisations municipales, il y a dix ans,
Ce bâtiment est au coeur même l'activité maraichère puisque c'est là que toutes les marchandises produites sur l'exploitation transitent aux fins de lavage, d'empaquetage d'épluchage pour être ensuite soit acheminées par des camions chez les clients, soit être stockées dans des chambres froides.
D'autres bâtiments agricoles édifiés à proximité sont indispensables pour les camion et le stockage de pallox, palettes et des différents containers, de même que le quai extérieur qui permet de charger.
Pierre Grandchamp en patron attaché à la condition du travail n'a cessé au fil des années non seulement d'augmenter le nombre des ses travailleurs mais aussi apporter de gros efforts pour permettre la mise au norme constante de ses bâtiments et de son exploitation et aujourd'hui "ON" voudrait lui ôter tout ce qu'il a mis tant d'années à construire.
Pour revenir plus matériellement sur ce projet d'extension de zones constructibles, il est curieux de voir sur les plans que cette extension se fait exactement à l'endroit précis sur lequel se trouve tous les bâtiments d'exploitation de maraîcher alors qu'il existe un terrain vague de plusieurs hectares à une centaine de mètre du site que les annemassiens connaissent bien sur lequel se trouvaient les anciens abattoirs de la Ville, bâtiment longtemps laissé à l'abandon avant d'être détruit et qui sert dorénavant de dépôt de matériaux pour on ne sait trop qui.
Sans compter d'ailleurs sur la pisciculture municipale magnifiquement ombragée et agrémentée d'étangs et de basins qui pourraient être ouvert au public et servir de parcs municpaux pour le grand bonheur des Annemassiens et des amateurs de pêches.
Notre exploitant agricole, grand connaisseur des méthodes d'expropriation de nos comparses employées comme ce fut le cas tout récemment pour permettre la construction de l'hôpital et dans le passé avec celle des abattoirs ne veut pas sans laisser conter.
Il l'affirme d'ailleurs qu'il mettra tous les moyens en œuvre pour défendre son activité, ses collaborateurs et ses bâtiments.
L'ancien maire qui avait déjà eu dans le passé quelques "approches" avec Pierre Grandchamp sait parfaitement que ce ne sont pas que des paroles en l'air.
Christian DUPESSEY qui a grandi au côté de l'ancien maire devra donc utiliser toutes les ruses s'il veut atteindre Pierre Grandchamp, le faire reculer dans ses retranchements et pourquoi pas porter quelques atteintes à sa moralité.
Mais, c'est sans connaître notre homme!!!
C'est ainsi qu'un beau matin de novembre, Pierre Grandchamp qui régla quelques formalités administratives en compagnie de sa secrétaire dans son bureau eu une surprenante visite.
Celle d'une vieille chouette venue lui porter, jurant de ses grands Dieux la "bonne parole".
Bein voyons, la vieille chouette aurait-elle d'avance quelques scrupules !!!
L'entretien à peine commencé que Pierre Grandchamp se voit entendre les pire insinuations qu'un homme ne puisse tolérer. La vieille chouette n'y allant pas par quatre chemin lui signifiait qu'il "risquait de perdre la garde de ses enfants car ceux-ci étaient maltraités et grandissaient dans un environnement malsain et qu'à l'aide de plusieurs témoignages à l'appui une enquête des services sociaux ( tiens comme c'est bizarre mais ça doit être une coïncidence) était en cours et que l'affaire était grave"
Puis, dans sa grandeur d'âme, la vieille chouette s'est sentie une nouvelle fois obligée mais quand on vous le dit que "ça n'a rien de politique, de continuer "à porter la bonne parole à notre brave homme" afin est-elle persuadée de l'atteindre moralement.
C'est ainsi que ce fut au tour de la belle-fille, puisque celle-ci selon les propos du volatile "ferait du trafic de drogue dans les locaux de l'exploitation maraichère et qu'elle aurait été arrêtée plusieurs fois par le commissariat de police en possession de drogue" puis au tour du compagnon de la belle fille qui lui serait fiché à la brigade des stupéfiants.
Après enquête de l'épouse de Pierre Grandchamp qui s'est déplacée en personne auprès des services sociaux chargés de la petite enfance et du commissariat de police, il s'est avéré que les accusations étaient totalement infondées, casier judiciaire à l'appui et la vieille chouette a fini par reconnaître qu'il devait s'agir d'erreurs.
Regrettables erreurs en effet, Madame !!!!
Le Maire et le Procureur de Thonon-les-Bains furent immédiatement saisi de l'affaire par le maraîcher.
Le premier magistrat de la ville d'Annemasse lui adressa une jolie lettre lui déclarant qu'il s'agissait d'une affaire privée.
Pour le second, on attend toujours la réponse !!!
Eh bien, il est intéressant pour le citoyen lambda de savoir que pendant des horaires consacrés normalement au travail pour leur commune et leurs concitoyens, des élus puissent se rendre à titre privé chez n'importe qui, à n'importe quel moment et porter de graves et immmondes accusations, de plus est totalement infondées alors qu' à deux pas des cas dramatiques d'enfants réellement maltraités mériteraient là une indispensable bienveillance.
Il est aberrant de voir l'acharnement des différentes municipalités sur ce quartier depuis tant d'années et vouloir s'en prendre toujours aux propriétés privées alors que la Ville dispose de terrains vierges mais non entretenus qui pourraient parfaitement être adapté à ce projet.
Ce projet nous paraît être un non sens pour 3 raisons :
Tout d'abord, puisque si celui-ci devait se réaliser dans les conditions prévues c'est à terme pas moins d'une quinzaine d'emplois qui seront supprimés ainsi que la destruction du travail d'une famille de producteur.
Ensuite, ce projet est non sens économique puisque l'activité permet aujourd'hui le rapatriement de devises étrangères mensuellement,nécessaire pour le pays en ces périodes difficiles.
Enfin, nous estimons qu'avant de détruire des structures humaines et économiques, ces grands pourfendeurs de l'écologie feraient mieux de mettre en valeur le patrimoine municipal laissé à l'abandon depuis des décennies.
En somme la devise de nos élus semble être :
"ce qui est à moi est à moi et ce qui est aux autres est à moi !!!!!"