Annemasse : Au rendu de la décision du Tribunal des baux ruraux, le quotidien local diffuse les mensonges de la municipalité et censure le droit d'expression de l'Opposition Municipale !!!
A l'issue de la lecture de la page d'Annemasse du quotidien local datée de ce matin faisant part de la position de la Ville d'Annemasse à l'issue du jugement du Tribunal Paritaire des Baux Ruraux de la Ville d'Annemasse, je dois te dire Cher Lecteur, que j'en suis restée bouche bée!
Tiens lis plutôt et on en parle après !
A la différence de son confrère de l'hebdomadaire "le Messager", la journaliste du Dauphiné Libéré, qui pourrait se dénommé en ce jour et pour la partie Annemasse, Le Dauphiné Enchaîné, a publié un article dans lequel la seule position du Maire est portée à la connaissance du public, n'hésitant donc pas à omettre ouvertement, l'interprétation du CCMA et la mienne
Et n'étant jamais aussi bien servie que par soi même, je vais profiter de mon fidèle média libre et indépendant pour te faire part de mon interprétation de l'article du Dauphiné Libéré qui a fait l'objet, pour le moment, d'un simple mail de ma part non seulement à l'attention de la journaliste en question mais aussi à sa hiérarchie.
Mon mail était accompagné d'un Communiqué de Presse portant non seulement sur ma position suite à la décision de justice rendue que sur le fond de l'article.
Tu auras tout le loisir à l'issue de ce billet de porter tous les commentaires qui te feront plaisir, car chez moi la censure n'existe pas !!!!
Commençant tout d'abord par le mail au Dauphiné Libéré :
Madame,
Je prends connaissance ce matin de votre article titrant La Ville estime que sa position est officiellement reconnue et que le projet de mosquée aura bien lieu et portant sur le jugement du tribunal paritaire des Baux Ruraux de la Ville d'Annemasse, le vendredi 25 janvier dernier.
Je vous ai adressé le samedi 26 janvier un communiqué de presse en réaction à la décision de justice rendue dans l'affaire opposant la Ville d'Annemasse à Pierre Grandchamp, maraîcher au Brouaz.
Lors de votre article paru le dimanche 27 janvier aucune référence n'en a été faite.
Dont Acte!
Aujourd'hui, dans votre article « mettant en lumière le côté politique de la décision de justice, la position de la Ville fait l'objet d'un communiqué que vous publiez alors le mien ne l'est toujours pas.
Je vous rappelle comme vous le dîtes dans votre article que le compromis de vente a été voté à la quasi-unanimité ; ce qui implique, de facto, qu'il y a eu une opposition.
J'ai en effet voté CONTRE la délibération portant sur l'autorisation à donner au maire à signer le compromis de vente au profit du CCMA au motif que :
"Comme pour le projet d'espaces Naturels, je réitère mes remarques sur les problèmes de circulation déjà présents tout au long de l'année le long des quais d'Arve, problèmes qui ne vont pas s'arranger avec la Clinique ainsi que les problèmes de stationnement également présents notamment dans la rue Lionel Terray et qui ne seront que grandissants avec cette nouvelle construction et avec le manque total de solutions que vous proposez !!!
De plus, aujourd'hui une exploitation maraîchère exerce sur ce terrain une activité qui rapporte des devises à notre pays et qui est créatrice d'emploi. L'amputer de ce terrain c'est réduire sa production et donc à court terme des employés qui n'auront plus suffisamment de travail et donc de futurs chômeurs!"
En 2010, j'ai voté contre les 2 révisions du PLU qui font l'objet d'une procédure en annulation auprès du Tribunal Administratif de Grenoble afin que les terres du Brouaz restent agricoles et non constructibles.
La décision du Tribunal Administratif entérinera ou non, de facto, le projet de construction de la Mosquée et autres projets de construction prévus par la Municipalité.
Le communiqué de la Ville que vous faîtes paraître est empreint de mensonges et ne relate pas la réalité.
1- la décision du Tribunal ne confirme pas que Pierre Grandchamp ne relève pas d'un bail rural comme il est écrit dans votre article.
2- A contrario de ce qui est écrit, l'exploitant peut tout à fait faire prévaloir son droit face aux décisions d'aménagement du PLU pour le quartier du Brouaz.
La preuve : il a adressé un recours auprès du Tribunal Administratif pour demander l'annulation du PLU pour cette zone.
3- Pierre Grandchamp ne peut pas être expulsé.
Il faut qu'une décision de justice donne force exécutoire.
Or ,à ce jour aucune action en justice n'a été intentée.
4- L'activité de Monsieur Grandchamp ne peut être maintenue avec le projet de parc naturel et d'aménagement de constructions d'immeubles et de mosquéeprévus par la municipalité.
Tel un magicien le Maire supprime les serres, les bâtiments agricoles, l'habitation de la famille de Pierre Grandchamp et les terrains maraîchers
A cet effet je vous invite à reprendre le descriptif de la Municipalité de ce que sera le futur de la zone maraîchère qui par un coup de baguette magique disparait.
http://www.annemasse-avenir.
5- A aucun moment, pas plus qu'aujourd'hui il n'y a eu dialogue entre la Municipalité et Pierre Grandchamp, les Elus ayant toujours eu à l'esprit de faire passer leurs projets au Brouaz comme ailleurs par des coups de force et non dans un esprit pacifiste et de d'échanges avec le maraîcher.
Voilà ce qui en est de la réalité du terrain et non de la politique fiction vantée dans votre article paru ce jour.
Afin que ce dossier soit traité avec objectivité de votre part, je demande à ce que le droit d'expression de l'Opposition de la Ville d'Annemasse et eu égard aux respect des Citoyens Annemassiens soit respecté, que publication de mon communiqué de presse ci-joint soite faite.
Comptant sur votre promptitude, je vous prie de croire, Madame, à l'assurance de mes salutations distinguées.
Anne MICHEL
Conseillère Municipale Opposition
de la Ville d'Annemasse
Continuons ensuite avec Mon communiqué de Presse :
Puis terminons avec quelques remarques suite aux déclarations de la municipalité dans le quotidien de ce jour :
- Alors que les Voeux municipaux ont été placés sous le signe du Respect, ne serait-il pas judicieux de la part de la Mairie de respecter les décisions judiciaires à venir parmi lesquelles celle du Tribunal Administratif de Grenoble.
Cette décision doit porter sur l''annulation du nouveau PLU pour le Quartier du Brouaz.
Si elle devait prononcer l'annulation de celui-ci, tous les projets municipaux de modification dans le quartier du Brouaz et qui condamnent l'activité maraîchère et ses emplois seraient de facto totalement remis en cause.
- Les Elus de la Ville d'Annemasse en confirmant via la validation du procès-verbal le 22 janvier dernier qui autorise le maire d'Annemasse à signer un compromis de vente au profit du CCMA pour cette parcelle de terrain au prix de vente de 100,00 €/m2 alors que le prix fixé par France Domaine était fixé à 135,00 € / m2 se rendent d'ores et déjà coupable de mettre « un euro d'argent public dans ce projet dit privé de construction de Centre de Cultuel et Culturel, ce qui est contraire à la loi.
Ces élus se rendent part ailleurs coupables de ne pas agir dans l'intérêt de la Ville d'Annemasse et des Annemassiens mais au contraire à leur détriment en vendant ainsi ce terrain à un prix inférieur à sa valeur réelle.
Une leçon à retenir de ce dossier :
Les Annemassiens devront lors des prochaines élections se rappeler au moment de glisser leur bulletin dans l'urne que choisir son Maire, c'est choisir le Représentant de la Ville d'Annemasse, celui qui défend l'emploi, celui qui défend la qualité de vie de ses adminsitrés, celui qui ne ment pas, celui qui agit pour l'intérêt général et non pour les intérêts particuliers, celui qui respecte le mandat que lui ont confié les électeurs !!!!
Pour ma part et pour nombre d'entre vous,
Notre Devise est et sera toujours :
Courage et Honneur !!!!