Squares et parcs : quand la Municipalité n'est pas à la hauteur des techniciens chargés des espaces verts.
Nous savons que la période estivale est la saison à laquelle les plantes et les fleurs annuelles sont les reines des jardins et balcons auxquelles elles apportent un renouvellement du décor avec leurs nouvelles formes, leurs couleurs ainsi que leurs senteurs.
J'ai décidé de parcourir notre Ville et de prendre connaissance de l'adaptation des aménagements publics.
Un premier constat peut déjà se faire sur le très bon travail des techniciens chargés des espaces verts qui œuvrent tout au long de l'année pour que notre ville soit agréable.
Ainsi vous pouvez admirer leur travail avec :
- un parterre de fleurs qui sépare sur quelques mètres une portion de route,
- puis sur un ensemble végétalisé situé à l'intersection de plusieurs voies,
- ou encore avec ce rond-point dans le quartier de Romagny
Aux vues de ces photos, l'image de notre ville peut sembler agréable pour ses habitants et un lieu d'attrait pour les vacanciers.
Mais, intéressons-nous concrètement à la manière dont nos espaces sont exploités, aménagés et s'ils sont véritablement attrayants et adaptés pour les citoyens Annemassiens.
Cest ainsi que nous allons nous arrêter sur quelques squares dont celui de Dom Bellot et de Michel Blanc, puis sur quelques jardins publics.
Le square Dom Bellot situé dans un angle de deux rues est bordé sur un côté par une jolie haie de rosiers bien entretenue.
Mais, malheureusement son confort se trouve altéré par le fait que la pelouse est quotidiennement remplie de déjections canines et humaines etainsi que de bouteilles laissées par les clochards qui le fréquentent.
On peut bien nous dire qu'il y a des coins de verdure mais si leurs aménagements ne permettent pas un accueil sécurisé et sanitaire quel en est alors l'intérêt ?
Rendons-nous au square Michel Blanc, qui se trouve à la croisée de deux grandes rues dont l'une sert de route d'accès à la zone commerciale de Ville-la Grand.
A peine assis, le bruit de la circulation incessante généré par le flot de véhicules qui se rendent au magasin géant Casino et par les camions de marchandises qui traversent notre Ville et la pollution automobile vous décourage de rester plus longtemps.
Pourquoi avoir aménagé des espaces que l'on nous dit conviviaux à de tels emplacements alors qu'il y a non seulement nuisances sonores mais aussi odorantes ?
Continuons notre chemin et arrêtons-nous un instant au jardin d'Iris qui se situe au bord de l'Arve à proximité du Casino.
Les techniciens qui assurent l'entretien de ce site font là encore un travail remarquable.
Mais notre interrogation se porte sur la fréquentation réelle de ce jardin par les Annemassiens.
En effet, l'accès à pied n'est pas encouragé puisqu'il se fait en longeant la voie du quai d'Arve, voie très bruyante du fait du va et vient incessant des véhicules qui rejoingnent l'autouroute, qui en sortent ou encore de ceux qui viennent du centre commercial.
L'accès en véhicules est possible mais il faut se garer sur le parking du Casino.
Le jardin d'iris est petit et sa visite doit pouvoir se faire dans le cadre d'une sortie pedestre, c'est du moins notre sentiment.
A l'heure où nous cherchons à faire utiliser le moins possible la voiture à nos administrés, ne trouveriez-vous pas que la conception d'une voie pietonne agréable serait plus appropriée ?
Nous allons continuer notre visite par le Parc Maître qui se situe au centre ville, côté florissant
Les habitants n'osent pas le fréquenter car l'hygyène est loin d'être au rendez-vous pour différentes raisons :
- tout comme le square Don Bellot, l'accès aux chiens est interdit mais il est fréquent que les maîtres les emmènent sur la pelouse du parc plutôt que dans leurs casinettes trop souvent souillées.
- tout autour des bancs, des pigeons attirés par la nourriture jetée par quelques badauds et clochards s'installent.
Ces animaux, porteurs de maladies ne font pas la joie des parents qui craignent pour la santé de leurs bambins.
- dans la partie arborée du parc, il n'est pas rare de tomber sur un clochard ou un alcoolique allongé à l'ombre.
Pourquoi ne pas mettre en place une brigade verte, dont nous avons déjà ébauché le contours de sa mission dans les billets sur les encombrants et sur les déjections canines, qui trouverait pleinement sa place en veillant au respect des règlements intérieurs des parcs municipaux ?
De même, pourquoi des campagnes de stérilisation des pigeons ne seraient-elles pas orchestrées avec des associations spécialisées ?
A la suite de ces quelques exemples non exhaustifs, nous pouvons déplorer la mauvaise conception des havres de paix dans le cadre des projets d'aménagements de la Ville et le manque de suivi lorsque ces projets deviennent opérationnels.
Mais, les différentes municipalités étant davantage omnibulées par le "toujours plus" de densification, de bétonnage, ...., elles finissent par tout simplement oublier, (mais avaient-elles seulement pensé) que l'on puisse non seulement habiter une ville mais aussi y vivre.
Beaucoup de réalisations ont été faites et vont encore l'être au détriment de la qualité de vie des Citoyens.
Il faut aujourd'hui repenser, réaménager les espaces pour qu'ils retrouvent une convivialité.
Nous devons redonner de la vie à la ville avec des espaces adéquats où il ferait bon vivre,
Nous devons la faire respirer, et ainsi faire respirer ces habitants.
Il nous parait donc important de prendre en considération ces plantations qui n'ont pas qu'un enjeux ornemental mais bien la vocation d'amener tout à chacun à se retrouver dans des lieux de caractère qui seront le cadre d'éventuelles futures animations.
L'amélioration de l'environnement, du cadre de vie sont deux facteurs qui participent directement au bien être des habitants, il nous a donc semblé important de prendre en consideration tous ses éléments dans la rédaction de ce billet.
Nous vous laissons à présent vous exprimer comme il est de coutume dans ce blog et nous faire part non seulement de vos témoignages mais aussi de vos idées pour que nous inventions tous ensemble notre ville, celle dans laquelle nous aurions plaisir à habiter et à vivre.
mes coachs et mon ange gardien*