L'insertion par l’emploi, quoi de mieux.

Publié le par Anne Michel

L’hygiène et la propreté des bâtiments d’une ville aide à véhiculer une bonne image de marque au sein de sa propre communauté ainsi qu’aux regards extérieurs.


Se sont également les garants de la qualité du cadre de vie, de travail des habitants de la commune.


Mais que ce soit au niveau du nettoyage traditionnel (courant) ou des opérations de remise en état, la propreté des locaux devient un facteur de préoccupation pour les services chargés de la propreté des locaux d’une ville.


De nombreuses remarques sont régulièrement faites sur la « qualité » des prestations de nettoyage de la part des usagers sur bon nombre de locaux (écoles, bâtiments administratifs…).


Les gardiens, les agents de nettoyage, les ATSEM ou les entreprises de propreté sont peut être peu ou pas équipés, formés, organisés afin d’atteindre le bon état de propreté des bâtiments de la ville.



Des municipalités de droite, dont celle de Ville la Grand se sont investies sur le champ de l’insertion par l’emploi en expérimentant le dispositif SOLEIL.

 
Le Service Opérationnel pour le Locataire l’Entretien et l’Insertion dans le Logement répond à trois objectifs :


- améliorer la gestion de proximité, en proposant aux locataires une prestation de sur-entretien (prestation de remise en état facilitant un nettoyage quotidien et intervenant sur des tâches particulières non prévues au contrat) ;

 

- former les individus aux métiers de la propreté afin de répondre aux besoins d'une filière professionnelle, à la recherche de personnel qualifié ;


- oeuvrer dans le champs de l'insertion par l'emploi, en proposant à des personnes, éloignées du milieu professionnel, de suivre une formation qualifiante.

 

 

 


Cette formation associe théorie et mise en application et les bénéficiaires sont encadrés par un coordinateur pédagogique ainsi qu'un coordinateur technique de la société de nettoyage.

 

 

 

 

 

 
L’ensemble des ces savoir-être et savoir-faire devrait permettre aux "apprentis" de pouvoir intégrer rapidement
l
es entreprises de propreté du département et pour les meilleurs, de prendre les responsabilité d’un poste de chef d’équipe.



En s'investissant fortement dans cette démarche, une réponse aux attentes des usagers doit être apportée et une solution d'insertion durable par l'emploi à un public qui en est éloigné doit être proposée.


- satisfaire la demande des locataires dans l'amélioration des prestations de nettoyage ;


- proposer une formation qualifiante et professionnalisante à des personnes éloignées de l'emploi ;

 

 



- former des personnes aux métiers de la propreté afin d'accompagner les sociétés d'entretien dans leur recherche de personnel qualifié.

 

 

 

 



Cette formation outre d'inculquer  les techniques du nettoyage   réapprend les modes de vie en société à savoir : arriver à l'heure au travail, travailler en équipe, respecter la hiérarchie, etc...




Ce mode d'insertion par le travail reste une application majeure car il permet de responsabiliser et de redonner sa chance à des personnes qui ont tout perdu ou presque au même titre que les heures d'intérêt général des jeunes qui ont commis des actes délictuels.




 

Publié dans Politique Municipale

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A
Bonsoir Lilou, Bonsoir Sophie,<br /> <br /> Par rapport à vos commentaires, je souhaiterais modérer les propos que vous tenez.<br /> <br /> En effet, le dispositif soleil est coproduit et cofinancé par l'ensemble des partenaires<br /> <br /> Pour exemple le dispositif "Présence propreté" est né d’une réflexion entre les organismes HLM de Rhône-Alpes, l’ARRADEP et les différents partenaires : Grand Lyon, État, Région. <br /> <br /> Le dispositif avait débuté sur cinq sites du département du Rhône en avril 1997 - à Bron (Parilly centre et Parilly Sud), Saint-Fons (l’Arsenal), Villefranche (Belleroche), Givors (les Vernes); l’ouverture de cinq autres sites est prévue à l’automne 1997 : Lyon (La Duchère et Mermoz), Rillieux (La Velette), Vénissieux (Darnaise)et Vaulx-en-Velin (Écoin Thibaude).<br /> <br /> L’intérêt de cette action est qu’elle contribue à l’amélioration de la gestion territorialisée tout en agissant sur la création d’emplois et l’insertion. <br /> <br /> Elle avait généré une cinquantaine d’emplois, avec la perpective de cent postes de travail pour le début 1998, et favorisait la concertation entre les différents organismes : sur certains sites jusqu’à cinq bailleurs différents sont associés à la démarche.<br /> <br /> Le portage du dispositif par l’ARRADEP facilite l’expérimentation : la plupart des organismes HLM ne sont pas en mesure d’internaliser ces nouveaux postes dans l’immédiat. <br /> <br /> L’ARRADEP propose une formation qui débouche sur la qualification professionnelle de surveillant d’immeuble ; ce qui devrait faciliter l’embauche par les organismes HLM de personnes bénéficiant d’une expérience technique solide et capables de faire de la médiation en pieds d’immeubles.<br /> <br /> Pour répondre à Sophie, ci dessous le montage financier du dispositif sur Lyon :<br /> <br /> <br /> En 1997, le dispositif aura fonctionné sur 5 sites pendant 9 mois et 5 autres sites pendant 3 mois. Le coût total est établi sur cette base (qui peut être ramenée à 5 sites pendant 12 mois). <br /> <br /> Pour une année pleine chaque site revient en moyenne à 856 623 F dont 350 000 F à la charge des organismes HLM.<br /> <br /> Coût total : 4 283 119 F<br /> <br /> Organismes HLM : 1 638 321 F<br /> <br /> État : 1, 227 055 F au titre des contrats aidés, CIE et emplois ville<br /> <br /> Région : 547 490 F au titre de la <br /> participation à la rémunération des emplois ville, de la formation et de l’encadrement<br /> <br /> Fonds social européen : 770 253 F<br /> <br /> Communauté urbaine de Lyon : 100 000 F<br /> <br /> <br /> Un autre exemple celui de la participation à l'amélioration de la qualité de vie ont été réalisées dans le quartier de Champ-Fleuri à Seynod. <br /> La ville de Seynod, le Conseil Général, la Région et l'Etat ont également apporté une aide financière.<br /> <br /> Ces opérations présentent bien un coût à la Colectivité surtout du au fait aux trop grands nombre d'intermédiaires de l'Etat dans ces dispositifs.<br /> <br /> Anne MICHEL <br /> Conseillère Municipale Opposition Annemasse
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L
Effectivement ce sont les collectivités et la fonction publique qui utilisent ces contrats (CA, CAE... remplaçant les CES et les CEC) et ce qui serait vraiment bien c'est qu'ils puissent embaucher ces personnes puisqu'elles ont fait leur preuve. Ce qui en même temps voudrait dire c'est que l'on modifie la manière de recruter dans les collectivités et dans la fonction publique !
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S
Effectivement c'est un dispositif tout à fait intéressant au niveau de l'insertion par l'économie. L'ARRADEP (l'Association Régionale Rhône Alpes pour le Développement de l'Emploi de Proximité)est l'employeur de ce dispositif où sont orientés des demandeurs d'emploi répondant aux critères du Contrat d'Avenir pour le public adulte, et du (CAE) Contrat d'Accompagnement à l'Emploi pour les jeunes de moins de 26 ans intégrant le CIVIS, le grand intérêt de cette action est qu'elle ne coûte finalement rien à la Collectivité, permet aux bénéfiaires d'acquérir une formation, et répond à des besoins d'emploi (les bailleurs sociaux dans la cas présent). J'adresse mes encouragements "ensoillés" à la Commune de Ville la Grand, pour cette action, et à Anne pour relayer l'information.<br /> Sophie FRADET<br /> Conseillère Municipale UMP
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L
Bonjour Anne,<br /> Je suis pour l'insertion par l'emploi mais il faut que les employeurs jouent le jeu aussi. A savoir qu'ils ne découragent pas les personnes qui cherchent du travail en ne répondant pas à leurs courriers. Parce qu'un demandeur d'emploi n'a pas plus les moyens pour acheter du papier à écrire de qualité, des timbres, des enveloppes ou de passer des appels téléphoniques parfois infructueux. Bien sûr tout n'est pas noir mais il n'empêche que depuis quelques années le monde actif se dégrade en relationnel humain et les personnes qui ont un travail ne doivent pas oublier qu'ils ont la chance d'en avoir un. Aujourd'hui il est plus difficile de trouver du travail, surtout dans la région Annemassienne, que durant les 30 glorieuses. <br /> Je pense que le monde du travail doit être en étroite collaboration avec l'éducation nationale et le monde des formations afin de permettre aux personnes un recyclage performant pour retrouver du travail et une insertion sociale en adéquation avec l'individu.
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