Devant l'UMP, Sarkozy vante une France «qui change»

Publié le par Anne Michel


Présent au conseil national de l'UMP consacré à l'Europe, le chef de l'Etat, Nicolas SARKOSY a fait l'éloge de ses réformes et critiqué une nouvelle fois la Banque centrale européenne.

C'est presque un discours de campagne auquel Nicolas Sarkozy s'est livré samedi devant les ténors de l'UMP réunis pour un conseil national consacré à l'Europe. En présence du président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso et du président du Parlement européen Hans-Gert Pottering, le chef de l'Etat a vanté les mérites de ses réformes, expliquant que la France «est en train de changer» et «cela beaucoup plus profondément qu'on ne le croit».


Première preuve de ce changement selon Nicolas Sarkozy, le fait que «désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s'en aperçoit». Un tacle appuyé en direction des syndicats, qui a déclenché des tonnerres d'applaudissements de la part des 2.000 cadres de l'UMP présents à la Maison de la Mutualité à Paris.

Autre point positif aux yeux du chef de l'Etat, le fait que «désormais, on peut dire que le problème de la France, c'était qu'on ne travaillait pas assez, alors que le monde ne nous attend pas. On peut réformer profondément les 35 heures, désormais on peut faire la politique pour laquelle on a été élu».

 

Sarkozy tacle la BCE

 

Ce satisfecit sur les réformes n'a pas empêché Nicolas Sarkozy d'évoquer l'Europe, thème central de ce conseil national. Si le chef de l'Etat et président en exercice des 27 estime que l'Union européenne est «la plus belle idée du XXe siècle», il n'hésite pas non plus à faire part de ses critiques. Notamment contre sa bête noire : la Banque centrale européenne (BCE) de Jean-Claude Trichet, qui vient de relever d'un quart de point les taux d'intérêts à 4,25%.

Nicolas Sarkozy s'est ainsi demandé s'il était «raisonnable de porter les taux européens à 4,25% alors que les Américains ont des taux à 2%», estimant qu'il s'agissait d'«un dumping monétaire qui met à genoux les entreprises européennes qui veulent continuer à exporter».

Jose Manuel Barroso, quant à lui, a profité de sa présence au Conseil National pour appeler à «terminer le processus de ratification» du traité de Lisbonne, malgré le «non» irlandais.

 

Attaques tous azimuts contre la gauche

 

Après les discours du chef de l'Etat et des responsables de l'Union, les ténors de l'UMP qui se sont exprimés à la tribune ont préféré consacrer leurs interventions à une série d'attaques contre le PS. François Fillon a ainsi dénoncé la «confusion idéologique» de la gauche, Patrick Devedjian parlant pour sa part de «cimetière des idées mortes».

Xavier Bertrand et Christian Estrosi ont quant à eux choisi de s'en prendre à Ségolène Royal, qui avait dénoncé la «récupération» par Nicolas Sarkozy de la libération d'Ingrid Betancourt . Xavier Bertrand a critiqué un manque de «sens des responsabilités» tandis que Christian Estrosi lâchait : «Ségolène Royal a l'humanité d'un bigorneau».

   le Figaro  

Publié dans Politique Nationale

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A
Bonsoir Josiane,<br /> <br /> Moi, je suis sûre que la Président de la République conduit la France vers de meilleurs jours. <br /> <br /> Certes la situation est difficile aujourd'hui pour un certains nombre de français et j'en suis consciente.<br /> <br /> Je n'apprécie guère ta remarque sur les Français : "Nous Français nous sommes incapables d'avoir de tels objectifs".<br /> <br /> Le Peuple Français est remarquable et courageux et il a en tout temps eu la capacité de se relever même quand la situation a été des plus critiques pour lui.<br /> <br /> Quand on prétend avoir des ambitions politiques autres que municipales, on ne méprise pas le peuple. <br /> Mais bon tout est question de culture !!!!!<br /> <br /> Anne MICHEL<br /> Conseiller Municipal - Opposition
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J
Je pense très sincèrement que Nicolas Sarkosy va changer la France , la changer dans sa façon de penser, dans sa capacité à affronter les problèmes, c'est à dire dans sa capacité à communiquer peu importe la manière.Il a une façon très directe de dire les choses comme elles sont. Ce qui a manqué à la France c'est qu'elle puisse se remettre en question, qu'elle puise parler par exemple aux syndicats et leur dire franchement qu'ils n'avaient pas le monopole du blocage systématique , qu'il fallait se mettre à table et mettre à plat tout les problèmes.Ce que nous avons evité de faire pendant des décennies : en effet nous avons joué l'esquive plutôt que l'attaque. Bref Nicolas a du pain sur la planche mais il progresse dans le bon sens car c'est un homme de combat qui a envie de changer la France: Lui redonner le goût au travail et lui donner la culture de la gagne.Je viens de lire un article sur l'Allemagne qui a prèvu d'ici 2012 d'atteindre le 0 deficit publique.... c'est réellement incroyable.Ce peuple a une capacité d'adaptation remarquable . Pourquoi nier cette evidence. Nous Français nous sommes incapables d'avoir de tels objectifs ? Mais Pourquoi bon sang ???? Je pense tout simplement que Nicolas SarKosy est l'homme de la situation, c'est un coach formidable qui va nous amener à la victoire car on a un entraineur de la trempe des : Jacquet,Constantini .... A +
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