Le JIM : Le monopole et l’expression.

Publié le par Anne Michel

Tous les lecteurs du JIM connaissent les colonnes ouvertes dans le journal pour l’expression des minorités.

La loi impose en effet aux majorités municipales de laisser aux minorités un espace d’expression.

Ainsi donc dans le JIM.

À Annemasse, la majorité municipale restreint à 1800 caractères l’espace d’expression de chacune des deux composantes de l’opposition.

Soit un tiers de page, alors qu’elle s’exprime dans 20 pages. C’est déjà un rapport de 1 à 60, et de 2/60 pour l’ensemble de l’opposition.

Ce qui est déjà dire que ce droit d’expression se réduit à une proportion misérable.

Mais s’y ajoute encore une finesse du cru de la majorité.

Elle ajoute à ses 19 pages d’expression, une tribune, qui fait le contre pied à l’espace d’expression de l’opposition. C’est la tribune de la majorité.

Comme elle n’est pas pingre avec elle même, elle occupe simplement 2863 caractères.

À ce stade on peut toujours se consoler en évoquant la qualité que l’on pourrait opposer à la quantité.

Mais ce n’est pas tout.

La majorité a découvert un autre artifice.

Le dernier mot. Elle répond systématiquement aux articles que l’opposition publie.

Comment ? C’est simple : elle dirige le journal, oblige la minorité à donner son article et se ménage le temps de le lire pour lui répondre.

C’est ainsi qu’elle renforce encore son monopole, en ayant le « dernier mot ». Une sorte de censure molle, par la voie indirecte du contournement.

Alors on a décidé une chose très simple.

On renvoie les lecteurs à nos blogs d’opposants où nous publierons ensemble l’article de l’opposition POUR ANNEMASSE. 



"POUR ANNEMASSE".

Publié dans Politique Municipale

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