Etude de la demande de permis de construire d'une clinique au Brouaz.

Publié le par Anne Michel

 

Lors de la dernière réunion de la commission du "pôle "AMENAGEMENT et ECONOMIE" du 16 avril dernier à laquelle j'ai participé, la municipalité nous a présenté la demande de construire qui a été déposée par la Générale de Santé, propriétaire de la clinique de Savoie, qui envisage de quitter le site actuel de la rue F. David à Annemasse (trop exigu pour accueillir les nouveaux équipements) et qui a sollicité la Ville d'Annemasse pour l'aider à étudier les conditions d'implantation d'un nouvel équipement sur son territoire.

Après différentes recherches, c'est le site du Brouaz qui, convenant au groupe Générale de Santé, a été retenu pour l'implantation de la nouvelle clinique.

Outre les parcelles déjà propriété communales la Ville d'Annemasse devait se rendre propriétaire de plusieurs parcelles privées pour permettre la réalisation du projet sur une assiette foncière d'environ 6,5 hectares et pour l'édification d'un établissement conçu pour accueillir 300 lits.

Suite toujours à la demande de permis de construire j'apprends qu'il s'agira d'un établissement hospitalier qui comportera 259 lits alors que sur le site de la mairie il est très clairement dit : "qu'il s'agissait d'édifier un établissement conçu pour acceuillir 300 lits"

 

L'aménagement de cette clinique se décompose en trois volumes selon un axe Est-ouest

- le bâtiment logistique et le bâtiment mortuaire, au nord du terrain

- le bloc technique opératoire et soin sur 2 niveaux, au centre

- la partie dite "hôtel" correspondant aux chambres qui se compose de 3 entités, au sud du terrain.

Au rez-de-chaussée sont également prévus les services administratifs

- Une Hélistation, à l'est

L'accès principal se fera depuis l'avenue Pierre Mendes-France.

Un parking public de 464 places intégrant un aménagement paysager se situera le long du quai d'Arve et un second accès avec un parking de 150 places réservé au personnel.

la signature architecturale est marquée par la présence de baies vitrées avec balcons et des "lanternes".

Les eaux de ruissellements seront récupérées par des noues réalisées à proximité des aménagements paysagers des parkings, et subiront un traitement par des plantes agissant sur les pollutions du sol.

Les eaux usées seront rejetées dans le réseau public.

Les eaux pluviales seront récupérées dasn un basin de rétention puis rejetées dans le réseau public.

Suite à ce projet de construction, nous pouvons nous interroger sur plusieurs points importants :

 

- comment va s'opérer la récupération et le traitement des déchêts médicaux.

- le nombre de places de parking est-il suffisant ?

- le programme répond il aux normes HQE ?

- l'accès des voies de circulation aujourd'hui est déjà difficile,

comment les services d'urgence pourront-ils circuler ?

- une hélistation va entraîner des nuisances comme de la pollution lumineuse et environnementale qu'est-il prévu pour que cela soit le moins nuisible possible ?

- Pourquoi le nombre de lits passe t-il de 300 à 259 ?

 

Je pense que lorsque l'on s'engage dans la création de tel établissement, il faut étudier sur le long terme et non au coup par coup.

Nous devons réfléchir au préalable sur les conséquences et les problèmes liés à ces constructions et trouver des réponses par anticipation et non une fois le fait accompli.

 
Pour ma part, je m'engagerai à suivre de près ce dossier.

Publié dans Politique Municipale

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P
monsieur,<br /> vous ecrivez DUP,vous avez raison exproprier des agriculteurs en place pour "donner"le terrain a une multinationale est une honte!<br /> les tractations a "a l'amiable" ont finies par etre preferees<br /> dans le cas contraire je souhaitais bien du plaisir a l'occupant car la guerilla allait etre saignante.<br /> On est pas encore en CHINE,POUTINE nous deviendrait <br /> presque sympatique;<br /> bonne soiree.
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H
Peu nombreux furent ceux qui ont transmis leurs observations lors de l'enquête publique de janvier 2007 portant sur l'implantation d'une Clinique au Brouaz. Je fus de ce nombre, voici mes cogitations. Depuis ce temps, le coût des transports en a pris une sacrée claque et cen'est pas fini (§ le livre "le plein, s'il vous plaît" ).<br /> <br /> OBSERVATIONS SUR LE PROJET D’IMPLANTATION D’UNE CLINIQUE ET MAISON MEDICALE AU BROUAZ AVEC MODIFICATION DU P.O.S.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> MONSIEUR LE COMMISSAIRE ENQUÊTEUR<br /> <br /> <br /> Cette enquête ne peut cacher plus longtemps la rupture entre les décideurs et le citoyen, quand il y va de l’utilité publique.<br /> <br /> Tout d’abord sur une question de forme. <br /> <br /> Vous n’ignorez pas qu’Annemasse élabore son Plan Local d’Urbanisme. En décembre dernier il y a eu une réunion publique concernant le Plan d’Aménagement et de Développement Durable. Le Syndicat d’Etude du Genevois Haut-savoyard lui, développe son Schéma de COhérence Territoriale. Mais, pour le moment, le citoyen n’est pas encore sollicité pour donner son avis. Les enquêtes publiques seront pour plus tard.<br /> <br /> Or, à quoi sommes-nous confrontés ? Les projets d’aménagement fleurissent aux quatre coins de la ville : Chablais-gare, Etoile Sud-ouest et maintenant le Brouaz où la Ville a tout essayé de la salle de concert à l’implantation de l’hôpital…<br /> Le S.CO.T préconise une densification de l’habitat existant de façon à préserver les espaces non bâtis. <br /> Pour le P.L.U. nous ne pouvons rien en dire puisqu’il n’est pas achevé.<br /> Ce qu’on peut dire c’est que cet endroit – le Brouaz – est le dernier espace cultivé, naturel, d’Annemasse. <br /> Tout doit-il disparaître au nom de l’aménagement? Où trouver la diversité paysagère que définit le S.CO.T. ? <br /> <br /> Donc sur la forme, ce projet n’est pas conforme à l’éthique qui voudrait que soit défini l’ensemble de l’aménagement, et approuvé par le citoyen que ce soit le P.L.U ou le S.CO.T. Nous sommes confrontés à une décision fragmentaire de l’aménagement en réponse à une opportunité dont nous avons pu voir par le passé les aberrations qui peuvent en découler. <br /> <br /> Quant au fond.<br />  D’aucun pourrait être choqué de voir une institution – une municipalité – faire bénéficier d’une D.U.P. des intérêts privés et procéder ainsi à des expropriations. Mais il semblerait que cette procédure soit dans l’air du temps. <br />  Quelle peut donc être l’utilité publique quand on sait qu’il n’y a pas d’insuffisance de structure de soins, sauf en soins de suite ? <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  L’emplacement : Il est curieux que l’ARH n’ait pas cru bon de retenir cet emplacement pour le futur hôpital. Quelles en sont les raisons ? Toujours est-il que cet emplacement souffre de carences graves quant à la desserte. Du centre ville il faut au moins 10 minutes pour y aller. Ce temps peut être doublé aux heures de pointe. L’autoroute ? Les jours de rush lors des vacances : elle est fermée. Il n’est pas rare de voir des files de plusieurs kilomètres. Il n’est pas prévu d’amélioration ou de diminution du trafic. Donc accessibilité franchement mauvaise tout au moins médiocre<br />  Enfin, le Développement Durable. Comme dit précédemment, le Brouaz est le dernier espace de la commune, exception faite d’une parcelle au voisinage de l’aérodrome. N’y aurait-il pas un degré au-dessus de l’utilité publique ? Une utilité dépassant la durée d’une vie, la nôtre, pour celle des générations futures. Qu’en aurait-il été du Bois de Vincennes ou de Boulogne avec l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, la Générale de Santé de l’époque peut-être, s’il n’y avait pas eu, il y a bien plus d’un siècle, quelqu’un pour stopper l’urbanisation – et là aussi il devait y avoir une sacrée pression – et sauvegarder un peu d’espace à Paris pour que tout un chacun puisse venir s’y ressourcer ?<br /> <br /> Cette attitude deviendrait vite clairvoyance en regard de certaines études sur l’évolution des villes compte tenu de la raréfaction des énergies fossiles et en premier lieu le pétrole, en tête des énergies pour nos déplacements. Maintenir des productions maraîchères de proximité est un atout que nous ne devons pas sacrifier à la légère. <br /> Ne rendez donc pas non plus nos villes invivables et sans espaces.<br /> Il est vrai qu’il est très difficile de nous projeter à plusieurs décennies. C’est pourtant là la grandeur de la Politique. <br /> <br /> <br /> Décider un tel aménagement alors que le P.L.U. et le S.CO.T. ne sont pas encore adoptés reviendrait à les vider de tout sens.<br /> <br /> Accepter cette implantation à cet endroit relèverait plus d’intérêts pour une spéculation à court terme sur un espace donné que de prendre en compte l’espace-temps, le seul qui mérite qu’on s’y attarde.<br /> <br /> L’adoption de la Taxe Professionnelle Unique ne serait-elle pas la solution équitable pour faire cesser la course - avec surenchère ou partage ? - à l’investissement entre les différentes communes de l’agglomération ?<br /> <br /> Alors, de grâce Monsieur le Commissaire, ne laissez pas condamner le Brouaz, ce dernier lopin de terre au nom du Développement et de l’Economie. D’autres sites sont sûrement mieux à même d’accueillir la Générale de Santé. Pourquoi ne pas édifier cette clinique aux Trois Noyers à Vétraz-Monthoux, desservant mieux le Chablais et le Faucigny, déjà retenu pour des établissements de santé? Les Bois Enclos (« Terraillon ») ne répondent-ils pas mieux non plus ? <br /> Le Brouaz ne serait-il pas en fait le site idéal …pour la clientèle suisse ? Alors quid de l’utilité publique ?<br /> <br /> Et, si limitée soit-elle au début, toute entreprise n’a d’ambition que de s’étendre, c’est bien un signe de prospérité, n’est-ce-pas ? Mais le sera-t-il encore à l’avenir? <br /> <br /> <br /> Annemasse le 16 janvier 2007<br /> Henri-Claude GUY<br /> <br /> Comme tout se tient, l'enquête publique sur le P.L.U. n'a pas modifié le cours des choses, ni pour l'ensemble de la ville promu à une densification dare-dare ni en particulier le Brouaz. Le cours des choses ne pourra se modifier qu'avec celui de mentalités, c'est dire que cela prendra beaucoup de temps que cela deviendra impossible de faire marchez arrière. A moins que nous y soyons forcés....par la force des choses!!!
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P
LA CLINIQUE DU BROUAZ<br /> Bonsoir,<br /> je me permet d'emettre mon avis de citoyen et d'electeurs annemassien :<br /> -6,5 HECTARES pour 259 lits cela fait (je n'ai pas ete a l'ecole aussi longtemps que les "elites" qui conduisent les affaires de la ville et le peu que je sais ce sont eux qui me l'on appris alors mon avis ne pesera surement RIEN mais je l'aurais au moins emis) donc cela fait :<br /> 250 METRES CARRES PAR LIT c'est un hotel de luxe,une operation immobiliere,ou que sais je ? IL N4Y APAS BESOIN DE 65000 metres carres pour 259 LITS ! j'aimerais connaitre la surface au sol de la clinique protestante de LYON et son nombres de lits cela ne doit surement pas etre ces chiffres,donc gaspillage de terrains c'est pas grave ce n'est pas ce qui manque !<br /> -autre chose je M'OPPOSE de toutes les formes que JE JUGERAIS UTILE A LA VENTE DE TERRAINS MUNICIPAUX<br /> QUI APPARTIENNENT UNIQUEMENT AUX ANNEMASIENS <br /> ET NON AUX ELUS DE QUELQUES BORDS QU'ILS SOIT A<br /> UN CONSORTIUM,SOCIETES,MULTINATIONALES OU AUTRES QUE CE SOIT A 100 EUROS LE METRE CARRE OU A UN AUTRE PRIX car personnes n'empechera ces gens de revendre ces terrains dans plusieurs annees avec un benefice multiplie par 4,5, ou plus;<br /> <br /> -La seule solution qui ne leserait pas les annemassiens et laisserait construire cette clinique (un bien en soi)<br /> serait de LOUER A 99 ANS CES TERRAINS qui resteraient<br /> proprietes de la commune et n'empecherait pas de construire cette clinique (les cures a LYON ont procedes de la sorte avec les terrains de la colline de fourviere bien leurs en a pris vus le prix qu'ils valent aujourd'hui<br /> et cela empecherait toutes speculations immobileres sur pres de 1,5 % DE LA SURFACE TOTALE DE LA COMMUNE;<br /> pour l'instant c'est tout cela me rappelle quand meme les debuts du casino avec son 5 etoiles et son docteur (deja!) j'exagere peut etre ! merci pour le message.<br /> ps.<br /> 65000 metres carres a 100 EUROS = 6,5 MILLIONS EU<br /> 65000 metres carres a 400 EUROS = 26,0 MILLIONS EU<br /> 4OO EUROS c'est le prix de l'autre cote de la route !
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