11 novembre 1918 : Un Armistice met fin à la Grande Guerre

Publié le par Anne Michel


L
e lundi 11 novembre 1918, à 11 heures, dans toute la France, les cloches sonnent à la volée.

Au front, les clairons bondissent sur les parapets et sonnent le «Cessez-le-Feu», «Levez-vous», «Au Drapeau». La «Marseillaise» jaillit à pleins poumons des tranchées.

Même soulagement en face, dans le camp allemand.


Pour la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands peuvent se regarder sans s'entretuer.

Un armistice a été conclu le matin entre les Alliés et l'Allemagne, dernière des Puissances Centrales à rendre les armes.
Il laisse derrière lui huit millions de morts et six millions de mutilés.


Les survivants ont perdu la foi dans les valeurs morales et spirituelles qui ont fait la grandeur et l'unité de l'Europe.
Mais ils veulent croire que cette guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, la «der des der»...


Il faut néamoins rappeler que le dernier jour de guerre a fait près de 11 000 tués, blessés ou disparus, soit plus que lors d'une opération majeure comme le Jour J en 1944. Certains soldats ont perdu la vie lors d'actions militaires décidées par des généraux qui savaient que l'armistice avait déjà été signé.
Par exemple le général Wright de la 89e division américaine prit la décision d'attaquer le village de Stenay afin que ses troupes puissent prendre un bain, ce qui engendra la perte de 300 hommes.

À 10 h 45 du matin, soit 15 minutes avant l'heure du cessez le feu, Augustin Trébuchon a été le dernier soldat français tué, estafette de la 9e compagnie du 415e régiment de la 163e division d'infanterie, il est tué d'une balle dans la tête alors qu'il porte un message à son capitaine.


Le dernier britannique, George Edwin Ellison a été tué à 9 h 30 alors qu'il faisait une reconnaissance non loin de Mons en Belgique. Le dernier soldat canadien a été George Lawrence Price, deux minutes avant l'armistice.


Enfin l'américain Henry Gunther est généralement considéré comme le dernier soldat tué lors de la Première Guerre mondiale, 60 secondes avant l'heure d'armistice, alors qu'il chargeait des troupes allemandes étonnées parce qu'elles savaient le cessez le feu imminent.




Hommage à tous ces Hommes qui ont donné leurs vies pour que nous soyons libres aujourd'hui.





                                     Hey t'as vu, Erebus j'ai enfin trouvé ta police.
                                               Cette Marseillaise, je te la dédie.
                                                     Bonne chance à toi aussi

Publié dans Politique Nationale

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